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La maîtrise des données non structurées est un enjeu de taille pour les organisations

Il y a 10 ans, la société Accecia créait le logiciel Clarisse, solution unique qui permet aux organisations de contrôler leurs données non structurées. Aujourd’hui, changement d’échelle pour l’entreprise qui se transforme en groupe aux ambitions internationales affirmées. Le point avec Alexandre Guinjard qui dirige Accecia.

L’un des grands défis des organisations n’est-il pas la bonne gestion des données non structurées ?

Alexandre Guinjard : Aujourd’hui, les applicatifs métiers (ERP, logiciels de production, de facturation, de gestion des stocks…) ne gèrent que 20 % des données des entreprises. Les 80 % qui restent sont les données non structurées (mails, fichiers Word, PDF, Excel, images JPEG…) qui peuvent poser d’énormes problèmes d’organisation. Notre logiciel Clarisse est aujourd’hui le seul outil disponible sur le marché qui permet de gérer cette volumétrie conséquente d’informations. Il va, de plus, s’interfacer avec des applicatifs métiers de manière à permettre aux organisations (entreprises, collectivités, associations) de récupérer la maîtrise de la totalité de leur data.

 

Pour quels autres avantages concrets ?

Alexandre Guinjard : A partir du moment où la donnée est contrôlée et maîtrisée, ce qui est le premier objectif de Clarisse, les entreprises peuvent se mettre en conformité avec les exigences du RGPD sur la partie données non structurées. Puisqu’elles ont pleinement connaissance de leurs data, elles sont en capacité de protéger celles qui doivent l’être. L’autre aspect est que le contrôle de la donnée en permet la sécurisation tant vis-à-vis d’attaques extérieures que vis-à-vis des collaborateurs en maîtrisant sa diffusion au travers de l’entreprise et des partenaires externes (clients, fournisseurs…).

 

La solution Clarisse est née il y a 10 ans. Aujourd’hui, vous vous préparez à en renforcer fortement la distribution. Pourquoi maintenant ?

Alexandre Guinjard : Trois facteurs jouent le rôle d’accélérateur concernant notre solution Clarisse dont nous lançons la commercialisation à très grande échelle, avec de fortes ambitions à l’international. Tout d’abord, il y a la crise sanitaire avec son corollaire, le développement du télétravail. Il y a ensuite la multiplication des cyberattaques mondiales, avec plus que jamais l’obligation de protéger ses données. Il y a enfin la nécessité de se conformer au RGPD. Clarisse, on l’a vu, a la capacité de répondre à ces trois problématiques.

 

Un changement d’échelle qui vise également la taille des organisations que vous visez ?

Alexandre Guinjard : Traditionnellement, Clarisse visait les TPE/PME et les ETI. Nous allons effectivement changer d’échelle et nous adresser également aux grands groupes. C’est dans cette optique qu’Olivier Weissbeck, qui a travaillé pour de grands comptes comme Michelin ou Mercedes, nous a rejoints. Et va apporter sa contribution pour transformer notre entreprise en groupe à fort ancrage international. Pour ce faire, nous avons créé en Suisse avec Olivier Weissbeck et un troisième associé, Laurent Briffaz une nouvelle structure qui porte le nom d’Olesia. C’est elle qui va diffuser la marque Clarisse à l’international. De son côté, la société Accecia, que j’ai fondée en 2005, continuera de se charger de la distribution de la vente du produit sur le territoire français.

 

Quels marchés étrangers visez-vous concrètement ?

Alexandre Guinjard : L’Allemagne est l’une de nos priorités. Nous visons également le Brésil et sommes en phase de signatures de plusieurs partenariats au Canada pour une diffusion nord-américaine. Nous sommes en train de construire notre réseau de distributeurs locaux pour ces territoires. Une fois que l’activité aura atteint le volume souhaité, nous ouvrirons alors des bureaux dans chacun de ces pays. A terme, la partie internationale représentera une part importante de notre chiffre d’affaires.

 

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